La bande originale de la vie politique algérienne s’écrit dans les stades de foot. On y chante le chômage, la galère, la prison et la rébellion : un cocktail aigre-doux à base de musique chaâbi. Quand le Hirak s’annonce en 2019, les ultras de tous les clubs sont dans les starting-blocks. Cinq ans plus tard, ils portent encore – presque seuls – le fumigène de la contestation. Nous avons voulu prendre la température à quelques mois des élections. De Bab el Oued à la Casbah, reportage à visage couvert dans les rues de la capitale, le chewing-gum sous la basket.
Texte: Emile poivet
Reportage pour Mouvement